MARiNE KARBOWSKi
Expositions
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OCTOBRE 2014
Six mois de peintures à Sapa

 

 

FEVRiER 2014
Salo 2


SALO - SALON DU DESSIN EROTIQUE
Aux salaisons du 5 au 20 avril 2014


Salo réunit 34 artistes, dont une majorité d’artistes femmes.
L’érotisme désigne l’ensemble des phénomènes qui éveillent le désir par diverses représentations artistiques. 
L’érotisme est une projection mentale, un point de vue esthétique et créatif, souvent fantasmatique, sur l’attrait sexuel.
En ce sens, le salon du dessin érotique est une tautologie ; pour le père de la psychanalyse, la sublimation artistique est de fait érotique.
Réinjecter plus d’Eros dans le sublime, c’est le programme que Salo envisage dans la maison du cochon.
Les œuvres sont multiples, autant que l’érotisme peut l’être. Là où une cuisse dénudée émoustille le regard, d’autres se glissent un peu plus haut,
néanmoins les éjaculations ne sont ici que visuelles, comme le signifiait Aristote : « le mot chienne ne mord pas ».

LQ, commissaire de Salo

Tamina Beausoleil, Alison Bignon, Nicolas Bernière, Laurent Bouckenooghe, Michel Castaignet, Odie Chaavkaa, Vincent Corpet, Ayako David Kawauchi,
Léo Dorfner, Aurélie Dubois, Maike Freess, Camille Goujon, Frédéric Guérin, Hervé Ic,Natacha Ivanova, Cécilia Jauniau, Wang Jojo, Marine Karbowski,
Lyonel Kouro, Frédéric Léglise, Iris Levasseur, Thomas Lévy-Lasne, Marc Molk, Camille Moravia, Julie Navarro, Julie Perin, Eric Pougeau, Eric Poupy,
Nazanin Pouyandeh, Christiane Raich, Romuald&Pj, Alice Sfintesco, Alberto Sorbelli, Nathalie Tacheau.



Les salaisons – 25 avenue du Président Wilson à Romainville, 93230
Métro Mairie des Lilas et 10 mn de marche ou bus 105, arrêt Liberté
www.salaisons.org


 

 
OCTOBRE 2013 :
Au-delà de mes rêves



 

Au-delà de mes rêves
Exposition d'art contemporain

Du 26-10-2013 au 23-02-2014

En Résonance avec la Biennale de Lyon 2013

Sophie Calle, Jan Fabre, Mounir Fatmi, Anne Ferrer, Shigeko Hirakawa,
Yayoi Kusama, Claude Lévêque, Robert Longo, Tony Morgan
Carole Benzaken, Christian Lhopital, Jean Antoine Raveyre, Samuel Rousseau.
Francis Adoue, Nadia Benbouta, Corine Borgnet, Katia Bourdarel, Anne Brégeaut, Pilar du Breuil, Clémentine de Chabaneix, Mat Collishaw, Claire Combelles, Erró,
Christophe de Fabry, Vanessa Fanuele, Jean-Marc Forax,
Pascal Frament/Sayaka Shoji, Fabrice Hyber, Hervé Ic,
Sylvie Kaptur-Gintz, Pierre Klossowski, Camille Goujon,
Marine Karbowski, Hyoshifumi Hayashi, Sandra Krasker, Jamila Lamrani,
Fabrice Langlade, Cendres Lavy, Edouard Levé, Isabelle Levenez,
Anne Van der Linden, Frédéric Loutz, Anna Malagrida, Monica Mariniello, Gabriela Morawetz,,Rei Naito, Javier Perez, Laurent Pernot, Mathieu Pernot, Emmanuel Régent, Michaël Roy, Chiharu Shiota, Mai Tabakian,
Yveline Tropéa, Brankica Zilovic.

 
 
 
 

 

JUIN 2013 :
Bestiaire philosophique


 

 


AVRIL 2013
Salo

Vernissage le vendredi 5 avril 2013 à partir de 17h

Avec : Maike Freess, Vincent Corpet, Iris Levasseur, Michel Castaignet, Hervé Ic, Thomas Lévy-Lasne, Nicolas Bernière, Nathalie Tacheau, Ayako David Kawauchi, Cécilia Jauniau, Marc Molk, Julie Dalmon, Marine Karbowski, Y Liver, Camille Goujon, Julie Perin, Lera Nibiru, Natacha Ivanova, Jérémie Martino, Pascal Martinez, Laurent Bouckenooghe, Frédéric Guerin, Frédéric Léglise, Hervé Rabot, Aurélie Dubois, Eric Pougeau, Alice Sfintesco, Gwénaël Billaud, 
Sabine Niedzwiedz, Dominique Forest, Pascal Martinez.

Communiqué de presse SALO – Le salon du dessin érotique
 
Eh bien mon cochon, c’est une bonne période pour organiser un salon du dessin érotique : les gens manquent d’argent, c’est la crise de l’emploi, de la vie et des plaisirs. Mais, s’il reste un domaine où l’on peut se divertir gratuitement ou presque, c’est bien celui d’Eros et de l’érotisme. Ce SALO là vient du terme salon sans son N, c’est un salon dénudé qui se déroule dans une usine de charcuterie des années soixante.
SALO, c’est  le film de Pasolini « Salò ou les 120 journées de Sodome » adapté de l’œuvre du Marquis de Sade et illustré jour après jour dans un recueil par l’un des artistes du salon (cf. exposition Malentendu). SALO, c’est également en langue russe, le gras du cochon qu’ils dégustent en connaisseurs avec de la vodka et en bonnes compagnies.
Qu’en est t’il de la représentation de l’érotisme en 2013 ? Hier vendu sous le manteau, puis libéré dans les années 70, l’érotisme est redevenu plus ou moins caché, interdit, mais pas tout à fait : les clubs de rencontres, d’échangisme se multiplient et l’on peut désormais s’offrir de chez soi au regard de l’inconnu par le biais des webcams.
Pourtant des œuvres, des livres et des films sont encore censurés et des mentalités régressent sous le joug de certaines pensées extrêmes dans lesquelles une femme en jupe courte est une salope. Hélas non. Quoiqu’il en soit, les artistes présents dans ce SALO du dessin viennent de tous bords et de tous pays, des jeunes et des moins jeunes travaillent cette question avec différentes techniques et différentes approches : de l’évocation au plaisir solitaire en passant par de multiples combinaisons, ils affirment un érotisme aux nombreuses facettes, sombre et puissant, dévastateur. L’érotisme semble asocial, apolitique, universel, c’est un liant puissant entre les hommes, l’antithèse de l’exclusion, mais tout cela reste officieux et il semble encore loin le temps où tous les hommes se prendront par le groin. En attendant, ce SALO du dessin offre un panel de propositions dans lesquelles le visiteur attentif pourra trouver matière à réflexions.

Laurent Quénéhen

 

 

 

SEPTEMBRE 2012
The Wall Art Fair


Du 27 au 30 Septembre 2012, première édition de "The Wall Artfair", représentée par David Cantera pour la Modernartgalerie.

 

 

AVRIL 2012
Les grandes figures


 

Il y a cette vague berlinoise, tout se fait à Berlin, la mode, le cinéma, la musique, les arts plastiques.
Et tout le monde va à Berlin.
Il est vrai que les appartements et les ateliers y sont moins chers qu’à Londres, New York ou Paris.
Peut-être devrait-on parler plutôt de la vague pauvre qui pousse les artistes à s’installer à Berlin.
C’est circonstanciel, comme l’apparition des premières caméras portables a pu donner naissance à l’art vidéo.
Si les ateliers et loyers parisiens revenaient à des prix plus humains, il y aurait une vague parisienne.
Il vient de se terminer une exposition à Tel Aviv concernant la scène picturale berlinoise « I’m a Berliner »*.
Des peintres berlinois puissants, violents, intéressants certes, mais pas plus qu’à Paris.
Il ne suffit pas d’habiter Berlin pour avoir du talent, enfin pas plus qu’à Romainville ou Barbizon.
C’est la raison pour laquelle cette exposition ne s’appelle pas « I’m a Romainvillois ».
Il est donc permis de s’intéresser à toute autre chose et précisément aux grandes figures.
On peut rêver aux toutes premières grandes figures, de celles que le nourrisson voit se pencher sur son berceau.
Elles tentent d’entrer en contact, elles parlent, désirent quelque chose. Cette demande est bien mystérieuse, inquiétante, le sens ne se fait pas encore et comment y répondre ? Avec le temps, les grandes figures du berceau deviendront des rencontres, des amis, des amours mais, la question restera : qui se cache derrière cette figure 
Que me veut-elle ?
L’art évoque cette rencontre avec les grandes figures dans une langue qui lui est propre, une langue à sentir.
La mise en mots reste toujours un peu à côté, comme une traduction, une médiation. Le langage visuel existe à part entière. Peut-être que cela est encore plus flagrant dans la peinture dite figurative où se situe quelque chose de très humain, ne serait-ce que par le geste de la main qui travaille encore la matière, le corps sur la toile, comme un film compressé, proposé sur un seul plan, un rêve visible. Tout y est dans un temps plus court et curieusement plus abstrait. La figuration contemporaine reflète la multiplicité des propos, des détournements ; la couleur la plus lumineuse a un revers noir, la séductrice est un père de famille et le voyou un honnête âne. Il est certain qu’on en voit de toutes les couleurs, notamment avec les réseaux sociaux où de multiples figures viennent s’ouvrir sur un seul plan, une seule page. La peinture se rapproche de cela, elle défie la perception monolithique et l’on ne sait jamais tout à fait ce qu’elle demande, quel est son pouvoir profond sur nos désirs.
 
L’exposition commence le lundi de Pâques en compagnie de grands magiciens, de grandes figures de la peinture et se termine à la veille du second tour des élections présidentielles, comme un voyage entre la spiritualité et le réalisme, certainement une nouvelle vague plus internationale que berlinoise.
 

Laurent Quénéhen

 

 

MARS 2012
Onirismes

 

Texte d'Hauviette Bethemont

Marine Karbowski

Particules en explosion

Marine Karbowski peint avec véhémence, sur fond d’un magma intemporel et sombre, elle suspend des petites scènes comme autant de nouvelles dans une narration débridée et saturée de couleur.

Marine Karbowski  a fait partie de ces étudiants récalcitrants, accrochée contre vents et marée à leurs pinceaux  dans des écoles des beaux-arts peu enclines alors à la peinture. Malgré ce black out officiel, sa détermination à considérer le tableau comme un espace d’exploration n’a jamais faibli. Tout dans son parcours rappelle cet entêtement : pour s’inscrire aux beaux-arts d’Avignon, elle n’a pas hésité à passer  son bac en suivant des cours du soir, rattrapant ainsi les chemins buissonniers éloignés de tout cursus scolaire qu’elle avait pris dès 16 ans. Elle ne risquait pas ensuite de  baisser les bras sous prétexte de se conformer à l’ambiance du moment !

Elle en a cependant gardé l’idée d’une certaine exclusion et d’une recherche qui ne pourrait se mener qu’en puisant dans ses propres ressources. De fait, Marine Karbowski travaille comme une combattante, seule face à la toile, sans croquis, en laissant venir comme elle le dit la forme au fil de ses gestes.  Elle produit sans relâche, n’hésitant pas à déchirer ou détruire ce qui ne lui convient pas. Cette absorption dans sa tâche est son principal atout.

Cette implacable volonté de ne jamais fléchir se retrouve dans ses tableaux et leurs évolutions. En 2006, ce sont d’abord de grands espaces paysagers ou de frêles silhouettes humaines se posent. Déjà la couleur sature en grands plans la toile. Puis au fil des ans les thèmes se complexifient, le tableau se désagrège, se pixellise en nuances de touches. Une faune s’invite sur fond de forêts, d’arbres mélangés comme une palette de Klimt.  En 2010, elle quitte les vues extérieurs  pour l’introspection plus intime d’un salon. Les motifs floraux demeurent mais se dessinent désormais dans les tapisseries et les  tissus de bergères ou fauteuils.  Le cadrage est moins statique et s’invente hors des perspectives classiques.  Puis, petit à petit le tableau s’étire sur un fond abimé de teintes sombres ou explosent soudain, comme violemment éclairées, de multiples  petites scénettes.  La toile fourmille de détails incongrus, obligeant le regard à une traversée totale  et zigzagante de  celle-ci.

Si les premières œuvres étaient évidentes de séduction, elles sont devenues au fil du temps des pièges un peu hallucinés pour l’œil. Un mélange étrange d’animaux et d’humains d’hybridation incongrue  où les dauphins se chevauchent, les chevaux se dédoublent et  les méduses hypnotisent de flashs submergés de couleur. La silhouette humaine se fait plus présente, en écho parfois de l’histoire de l’art, revêtant les traits de quelques grandes peintures. Marine Karbowski aimant jouer de ce savoir et de ce savoir-faire, Elle invite Munch, Klimt ou Ensor à de petits tours  récréatifs dans son univers.

Aujourd’hui, son  univers est  tout de fantasmes et de violence où les corps s’étreignent et se bousculent, se confrontent dans la forme, s’entremêlent dans un jeu qui se situe à la frontière du désir et de la répulsion. Comme un bon riff de guitare bien électrisé.

Marine Karbowski parle volontiers lorsqu’elle évoque son travail de surréalisme absurde, elle dit du reste aimer Edgard Allan Poe tout comme Magritte. Un aspect littéraire que l’on retrouve dans le choix de ses titres : le cheval qui s’assemble, la pêche à la raie, ici, c’est l’enfer mais peut-on y manger des glaces ?, paysage de l’intérieur avec lapin, chevaucher le dauphin,  etc., etc… Petite note d’humour pour des tableaux dont l’un des thèmes récurrents semble être sa fascination pour les méduses «  des animaux mous, sans os, beaux et brillants mais aussi très agressifs, référence aussi à la Méduse de la Mythologie capable de pétrifier sur place celui qui ose la regarder » L’image pétrifiée donc qu’offre la peinture, image sans rapport avec l’image arrêtée de la photographie et qu’elle creuse obstinément pour en offrir toutes les aspérités du hors cadre possible.

Dans ses peintures Marine Karbowski  mélange à loisir les formes, les couleurs en ce qu’elle appelle «  une bouillasse ». Projection tout azimut de délires acérés explosant ici et là sur la toile. Elle offre  une incroyable panoplie de petites scénettes, rendant le tableau de plus en plus complexe. Sur un fond allant du vert sombre  au bleu profond en une nuit riche de nuances, elle semble éclairer d’un projecteur des extraits de bruits et de lumières, des zones déchirées où se révèlent des corps assemblés, pose  sexuée ou simple corps à corps , des bribes d’animalité, des gerbes de fleurs, d’étincelles en un grand charivari à décrypter. Comme si elle déposait au regard des autres des multitudes de secrets qu’elle ne tient somme toute pas à partager vraiment ou totalement.

Dans son auto portrait «  Chère peintre » elle se présente comme une aviatrice , de celles  héroïques des débuts de l’aviation, «  parce que lorsque je peins, je voyage, je voyage le plus loin possible », il y a aussi, accumulation oblige,  une petite scène de « baston », car pour elle la violence fait partie de ce voyage, une palette bien sûr, un animal non encore homologué, hybride de cheval et de main, quelques explosion festives et bien entendu, une méduse rose façon fluo qui nage entre deux aplats de couleurs.

Marine Karbowski explore aussi le dessin, jamais de crayons, de feutre ou de croquis mais de la peinture acrylique dans des superbes raccourcis de mise en espace. Là pas de scène se multipliant sur fond d’obscurité mais des jeux sans fin où l’abstraction et la figuration se relaient. Forme pure, couleur mise en équation, délicatesse d’une série sur le baiser ou violence de celle intitulée exhibition. Dans cette dernière ce n’est pas un homme qui ouvre son inévitable imperméable mais une femme dont on ne voit pas la tête, juste le tronc, qui ouvre à pleine main son corsage sur une poitrine travaillée comme un champ de couleur jetées. Là encore l’artiste esquisse une narration, propose une mise à nu qui nous invite et nous oblige au regard, à l’indiscrétion au voyeurisme.

C’est sur cette violence- là,  du regard que Marine Karbowski tient à peindre, en toute intimité…

Oviette Bethemont, Mars 2012, pour la Modernartgalerie.

 

 

OCTOBRE 2011
Espaces de destins / Espèces de dessins

 


 

Le 19, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard présentera du  14 octobre 2011  au 5 janvier 2012 :

Espaces de destin - Espèces de dessins

Une exposition conçue par Al Martin. Elle réunira 45 artistes de plusieurs nationalités, représenté par plus d'une centaine d'œuvres. Elle est le  fruit du regard personnel d’Al Martin, lui-même artiste et collectionneur. Le choix est en  partie  constitué d’œuvres de sa collection et de l'autre, d’œuvres qu'il a remarqué ces trente dernières années au cours de ses multiples déplacements dans divers lieux d'expositions, chez des artistes et des collectionneurs. Elle ne se veut pas exhaustive, il y a bien sûr des manques et des impossibilités notamment dans l'obtention de certaines pièces. Elle privilégie ce qu’il y a de périphérique dans la pratique du dessin et l'usage du papier, tant du point de vue des techniques que du contenu. Son champ de regard se veut large dans le sens où il mêle des catégories aussi diverses, tel que l'art brut, le minimalisme, les mythologies personnelles, la figuration etc.., travaux d' artistes très reconnus et d'autres moins, voire inconnus. C'est la qualité et la singularité des artistes et des œuvres qui ont été déterminantes dans les choix de cette exposition.

Al Martin, commissaire de l’exposition

Philipe Cyroulnik, directeur du 19, Crac`

Edition d'un catalogue.

Espace de destins Espèces de dessins : Liste des artistes
Bouillon François France
Callan Jonathan Grande Bretagne
Cragg Tony Grande Bretagne
De Cordier Thierry Belgique
Dekeyser Patrick France
De Reus Paul Pays Bas
Eerden Paul van der Pays Bas
Duchène Gérard France
Field Kyle   Usa
Gasiorowski Gérard France
Gerner Jochen  France
Gorlizki Alexander Grande Bretagne 
Gouéry Michel  France
Gramatzki Eve  Allemagne /France
Guerbadot Bernard  France
Hoffer Joseph  Autriche
Jehan Jean Luc  France
Jaremtschuck Foma (1097-1986) Russie 
Karbowski Marine France
Kermarrec Joël France
Lesieur Hervé France
Martin Al   France
Messing Bernard  France
Milhaud  Daniel    France
Moninot Bernard  France
Monnier Richard  France
Neukamp Anne  Allemagne
Patterson Carver Michael Usa
Perjovski Dan  Roumanie
Pommereulle Daniel France
Ripley Huston  Usa
Bohin JC alias Rodogune France
Sagna William  Sénégal
Sanchez Filoméno Laura Espagne
Schmidt Florian  Autriche
Steffen Charles  Usa
Stotzski Daniel France
Sverdberg Lena Suède
Thomas France
Tunga  Brésil
Widener Georges Usa
Xénakis Makhi France
Zuber Jean Suisse
Baele Bart Belgique